Prime exceptionnelle de rentrée : qui sont les bénéficiaires ? Quel montant ?
Alors que l’inflation progresse et pour soutenir les ménages français les plus modestes face à la hausse des prix, le gouvernement a mis en place une aide exceptionnelle de solidarité (AES), aussi appelée prime exceptionnelle de rentrée. Près de 11 millions de foyers seraient concernés.
À NOTER
Cette prime ne doit pas être confondue avec l’allocation de rentrée scolaire, aussi appelée prime de rentrée scolaire. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre actualité : Allocation de rentrée scolaire (ARS) 2022 : les nouveaux montants dévoilés.
Prévue dans le budget de la loi de finances rectificative pour 2022, cette prime sera versée à « ceux qui souffrent le plus de l'augmentation des prix alimentaires, du carburant ou encore de l'énergie », indiquait, début août, Bruno Le Maire sur l’antenne de RTL. Elle concerne ainsi les allocataires des minima sociaux (RSA, AAH, Aspa…) et les étudiants boursiers et sera versée « à partir du 15 septembre », annonçait jeudi dernier Jean-Christophe Combe, Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées.
Cette aide sera de 100 euros par foyer et majorée de 50 euros par enfant à charge pour un coût total compris entre 1 et 1,1 milliard d’euros. Par exemple, une personne bénéficiant de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et ayant 2 enfants à charge percevra 200 euros (100 € + 50 € + 50 €) au titre de l’AES. La somme sera directement versée sur le compte bancaire des personnes éligibles. Aucune démarche n’est nécessaire pour la percevoir.
« Pour les foyers ne bénéficiant pas des minima sociaux et percevant la prime d’activité, un versement exceptionnel est prévu d’ici l’automne », ajoute le ministre. Pour l’heure, le montant de ce « coup de pouce » du gouvernement n’est pas dévoilé. Il viendra s’ajouter à la revalorisation exceptionnelle de 4 % de la prime d’activité, instaurée par la loi pour le pouvoir d’achat du 16 août 2022.
Pour rappel, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022, le Sénat avait souhaité remplacer cette aide par une prime de 150 euros à destination des seuls bénéficiaires de la prime d’activité et de l’AAH. Cette initiative a déclenché de vives critiques, notamment du côté de la gauche.