Retraite : pensez aux stages de formation professionnelle et aux jobs d’été
Périodes de chômage, recul de l’entrée dans la vie active, régimes de retraite obligatoire en mauvaise santé… pas facile de réunir le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une pension de retraite satisfaisante. Pour se rapprocher ou atteindre la durée d’assurance requise, quelques trimestres peuvent être récupérés du côté des stages de formation professionnelle et des jobs d’été.
Chômage : les stages de formation professionnelle comptent pour la retraite
A compter de 2015, les stages de formation professionnelle permettent aux demandeurs d’emploi de comptabiliser des trimestres supplémentaires.
Ces trimestres viennent s’ajouter aux trimestres validés par les salaires forfaitaires versés pendant le stage.
En pratique, 50 jours de stage au cours d’une même année civile permettent la validation d’un trimestre. Ces jours ne sont pas nécessairement continus. L’assuré peut réaliser un premier stage de 30 jours en mars et de 20 jours en juillet et valider le trimestre.
Si l’assuré réunit 100 jours de stage dans l’année, il valide 2 trimestres.
Aucune démarche n’est nécessaire pour s’assurer la comptabilisation de ces trimestres. Ils apparaitront automatiquement sur son relevé de carrière.
Selon le site de l’assurance retraite, cette mesure devrait concerner environ 200 000 personnes chaque année.
Étudiants : les jobs d’été comptent pour la retraite
Emplois saisonniers, animateurs de camp de vacances, serveurs… comme tous les emplois déclarés, les jobs d’été permettent l’acquisition de trimestres de retraite.
Peu importe la durée du travail, c’est le montant du salaire qui détermine la validation ou non de trimestres.
En 2016, pour valider un trimestre, l’assuré doit avoir cotisé sur un salaire minimum égal à 1 450,50 € que ce salaire ait été perçu sur plusieurs mois ou seulement quelques jours.
Pour aller plus loin :
Périodes de chômage : comptent-elles pour la retraite de base ?
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